...de Lilounette
C’était un soir, je regardais la Loire
S’endormir sous des reflets d’argent.
Le soleil encore haut perché venait voir
Le fleuve en quiétude qui doucement
Avait coiffé d’ébène les arbres exilés,
Aussi muets que leurs cimes engourdies.
Et des intrus malicieux aux joues gonflées,
Glissaient au-dessus d’eux à pas de souris.
Ma rêverie flânait sur les rives et les eaux
Alors que je percevais un babillement.
A qui était la nouvelle née en ce berceau
Aux feuillages verts, il y a plus de mille ans ?
Lilounette
http://au-fil-des-jours.over-blog.org/